Parmi les causes des mauvaises notes les plus fréquentes, on trouve la peur. Car oui, les mauvaises notes, ça peut faire peur. Alors en soi ce n’est pas forcément une mauvaise chose : si cette peur peut motiver l’enfant à travailler, tant mieux ! Mais bien souvent la peur n’aide pas, elle paralyse.
Or vous en conviendrez : difficile de trouver une solution à un problème si l’on n’ose pas l’affronter. Ainsi, la première étape pour en finir avec les mauvaises notes de votre enfant est de ne plus en avoir peur. Ni votre enfant… ni vous. 😉 Voyons ensemble d’où vient le plus souvent cette peur, pour traiter le problème à la source. Les mauvaises notes ne seront bientôt que des mauvais souvenirs !
Eh oui… Parfois, pour ne pas dire souvent, c’est justement en voulant éviter un scénario qu’on le réalise. S’il y a une chose à comprendre à propos des mauvaises notes, c’est que l’enfant a nettement moins de recul que vous pour comprendre ce qu’elles signifient.
Alors prenez-en, du recul ! La première chose à faire est d’être très clairs sur ce que VOUS en pensez. Vous embêtent-elles ? A quel point ? Et surtout, pourquoi ? Par peur pour l’avenir de votre enfant ? Ou par fierté peut-être ?
Identifier votre propre réaction face aux mauvaises notes permet de réagir de la manière la plus adaptée. Une peur pour l’avenir de l’enfant peut s’atténuer en relativisant l’importance des notes, en parlant à différents adultes épanouis ayant eu des difficultés scolaires, ou peut-être en comprenant que les notes ne sont pas définitives et peuvent monter ! En revanche, si c’est votre fierté qui prend un coup, la solution réside peut-être ailleurs et nous ne pouvons que vous recommander notre article “Parents, eux-mêmes d’anciens élèves” pour explorer une autre piste.
Quoi qu’il en soit, identifiez votre sentiment face aux mauvaises notes de votre enfant, et soyez vous-mêmes sereins. L’enfant ne doit surtout pas avoir peur de vous. Il risquerait de ne plus vous montrer ses notes et mentir sur sa scolarité ! Au contraire, soyez ses alliés face à la difficulté, ceux sur qui il peut et pourra toujours compter.
La peur n’est peut-être pas provoquée à la maison, et peut très bien venir de l’extérieur. Ici encore, il est essentiel de se ranger du côté de l’enfant. Ne le ridiculisez pas, ne vous moquez pas ! Prenez cette peur au sérieux, et rassurez votre enfant. Prenez bien le temps de parler avec lui des professeurs qui l’effraient, et faites-lui comprendre qu’il ne court aucun danger !
Une fois cette étape franchie, l’enjeu sera de redonner confiance à votre enfant. Et pour cela, une méthode extrêmement efficace est de bâtir sa confiance dans un tout autre domaine. Sport, art, activité manuelle, de création, peu importe. Le principal est de choisir une activité qu’il aime. Encouragez-le, félicitez ses réussites : toute confiance acquise se transférera facilement sur le plan scolaire. Sans compter que cette confiance lui servira à vie, et sur tous les plans !
Autre peur classique : la peur d’être nul et que tout progrès est impossible. Vous vous en doutez à présent : il faut là encore le soutenir émotionnellement ! Quand il aura bien compris et constaté que vous êtes de son côté, qu’il peut tout vous dire et que vous l’aimez malgré sa mauvaise note, un excellent moyen de sortir de cette apparente fatalité est de ne plus se concentrer sur les notes, mais sur la progression. Vous apprendrez tout le nécessaire sur cette méthode en lisant cet article qu’on lui a consacré.
Enfin, il faut savoir qu’une difficulté scolaire peut n’être qu’un symptôme d’un problème plus profond, et pas un problème en soi. Un rapport compliqué aux autres élèves, ou alors une ambiance familiale tendue, une situation financière délicate… Beaucoup de tracas auxquels votre enfant est exposé peuvent le stresser, et dans certains cas l'empêcher de se concentrer pleinement lors des cours, de ses révisions ou des contrôles.
Il est alors plus que jamais nécessaire que votre enfant se sente en sécurité avec vous, afin qu’il puisse se confier à vous sur ses inquiétudes. Confortez-le, parlez-lui, faites d’autres activités avec lui : vous devez former une équipe, une famille. N’hésitez pas non plus à faire appel à une aide extérieure si vous en ressentez le besoin ! Professeurs, autres parents, ou plus simplement le médecin de famille !
Lui saura vous écouter et vous adresser à la personne qu’il vous faut. Et n’ayez pas peur de ce que le médecin pourrait penser de vous : un médecin préférera toujours des parents trop soucieux que des dégâts accumulés durant l’enfance chez un patient devenu adulte.
Parfois, c’est une peur paralysante qui cause les mauvaises notes de votre enfant. Après avoir identifié ce que vous-mêmes pensez de la situation, il est primordial de soutenir votre enfant émotionnellement, qu’il vous sache de son côté. Une fois cette confiance solidement acquise, discutez avec lui pour mieux comprendre l’origine de sa peur, afin d’opter pour la meilleure réaction.
Si cette idée de faire équipe avec votre enfant vous plaît, vous aimerez sans doute notre article majeur sur ce sujet : “La scolarité, une épreuve pour toute la famille à traverser ensemble”.