Enfant, les notes, c’est important. TRÈS important. Et même ceux qui font mine de s’y désintéresser y accordent une réelle importance. Peut-être même plus que d’autres. En effet, si de bonnes notes peuvent engendrer une vraie confiance en soi, à l’inverse les mauvaises notes peuvent causer de réels dégâts. Il n’est alors pas étonnant que l’approche de contrôles provoquent de fortes réactions chez les enfants : ils subissent une réelle pression scolaire. Voyons ensemble comment vous pouvez les aider. 🤗
Eh oui. Cela ne fait pas plaisir à lire car on ne veut pourtant que le bien de notre enfant, mais en tant que parent on ne fait parfois qu’empirer les choses. Car déjà que l’enfant risque de voir sa confiance en lui voler en éclats, la dernière chose dont il a besoin c’est de se faire punir en plus par ses parents ! N’ajoutez pas davantage de honte qu’il y en a déjà ! Au contraire, soutenez-le émotionnellement ! Soyez de son côté, rassurez-le : ce n’est pas bien grave, il peut compter sur vous car, évidemment, vous l’aimez malgré ça !
Il ne s’agit pas non plus d’apprendre à l’enfant que les notes n’ont aucune importance. Bien sûr, l’objectif est de les faire monter. Mais vous allez le faire ensemble, en équipe ou mieux, en famille. Nous détaillons davantage comment encourager son enfant sans rajouter de pression dans notre article “Entre encouragement et pression, comment trouver l’équilibre”.
Alors. C’est quoi ce drôle de titre ? C’est un constat de Luc Mathis, président de l’Association Phobie Scolaire : trop de parents n’écoutent pas VRAIMENT leurs enfants quand ils parlent de leur stress, tant il est “tentant de faire la sourde oreille, par peur de se faire avoir, mais aussi par peur à l’égard de ce que l’enfant pourrait nous signifier”. Écouter son enfant, c’est être prêts à entendre son mal-être, et en assumer sa propre part de responsabilité.
Comme l’explique le psychiatre et psychothérapeute familial Robert Neuburger dans Les familles qui ont la tête à l’envers, beaucoup d’enfants se mettent une pression dingue pour réussir scolairement pour rendre heureux leurs parents, ou ne pas rajouter à leur souffrance. Il s’agit alors de remettre la famille “à l’endroit”, et pour ça écouter sincèrement son enfant.
Si comme nous vous constatez que la scolarité est un problème complexe impactant l’ensemble de la famille, nous vous invitons à lire notre article phare sur le sujet : “La scolarité, une épreuve familiale et à traverser ensemble“.
Enfin, peut-être pourriez-vous tenter de réfléchir à l’importance réelle de ces mauvaises notes. Une scolarité moyenne empêche-t-elle de mener une vie heureuse ? Il pourrait être intéressant de lire ou d’écouter différents témoignages de gens ayant subi une scolarité chaotique, et s’étant épanouis une fois adultes.
La vie ne s’arrête pas aux mauvaises notes. Montrez-vous bienveillants et optimistes. Mais plus que tout, aimants.