L’énergie utilisée dans le monde provient d’une
diversité de ressources parmi lesquelles les
combustibles fossiles dominent.
La consommation en est très inégalement
répartie selon la richesse des pays et des
individus.
La croissance de la consommation globale
(doublement dans les 40 dernières années) est
directement liée au modèle industriel de
production et de consommation des sociétés.
En moyenne mondiale, cette énergie est utilisée
à parts comparables par le secteur industriel, les
transports, le secteur de l’habitat et dans une
moindre mesure par le secteur agricole.
Les énergies primaires sont disponibles sous
forme de stocks (combustibles fossiles, uranium)
et de flux (flux radiatif solaire, flux géothermique,
puissance gravitationnelle à l’origine des
marées).
La combustion de carburants fossiles et de
biomasse libère du dioxyde de carbone et
également des aérosols et d’autres substances
(N2O, O3, suies, produits soufrés), qui affectent
la qualité de l’air respiré et la santé. L’empreinte carbone d’une activité ou d’une
personne est la masse de CO2 produite
directement ou indirectement par sa
consommation d’énergie et/ou de matière
première. Les scénarios de transition écologique font
différentes hypothèses sur la quantité de GES
émise dans le futur. Ils évaluent les
changements prévisibles, affectant les écosystèmes et les conditions de vie des êtres
humains, principalement les plus fragiles.
Les projections fournies par les modèles
permettent de définir les aléas et peuvent
orienter les prises de décision. Les mesures
d’adaptation découlent d’une analyse des
risques et des options pour y faire face.